01/06/2024 - 30/11/2024

12E SAISON PHOTOGRAPHIQUE DE L’ABBAYE ROYALE DE L’EPAU

La nouvelle saison photographique du Département de la Sarthe ouvre ses portes à l’Abbaye Royale de l’Epau, aux portes du Mans, de juin à novembre.
Ce parcours photographique qui fête cette année ses douze années d’existence emmène le visiteur au gré du vivant « Dans les herbes hautes » avec notamment 6 photographes invité(e)s à investir les lieux de cette abbaye du 13eme siècle.

Face aux graines magnifiques et minuscules que nous fait découvrir Thierry Ardouin, l’immensité́ de l’océan Atlantique où nous emporte Nicolas Camoisson, en passant par l’ombre salutaire des arbres photographiés par Hiên Lâm Duc au Kurdistan, où en accompagnant Myrto Papadopoulos dans le quotidien des femmes Pomak au cœur des montagnes de Thrace, Gérard Uféras et ses plongées au cœur du sport ou encore Bernard Reignier avec une série abstraite autour de l’arbre, les photographes nous proposent de nous interroger sur nous-même et notre rapport au monde.

Ce parcours photographique se veut avant tout un dialogue entre un public, un site patrimonial et naturel et le monde dans lequel ils s’inscrivent. C’est dans l’essence même du parcours photographique : les expositions invitent à se perdre dans le parc de 13 hectares, révélant sans cesse de nouvelles perspectives sur le bâtiment et les jardins. Créer un parcours photographique à ciel ouvert dans le parc de l’abbaye fait partie de l’ADN de la Saison photographique, avec pour volonté́ de faire entrer en résonance à la fois le 8e Art et le lieu, pluri-centenaires.

La programmation et la scénographie, toutes deux sans cesse renouvelées, souhaitent offrir aux regards des visiteurs l’extraordinaire créativité des photographes d’aujourd’hui, d’ici ou d’ailleurs, pour témoigner, informer mais aussi s’émerveiller et s’amuser des réalités de ce monde. La programmation et la scénographie, cherchant toujours un équilibre entre les questionnements qui animent nos sociétés et la quiétude de ce lieu hors du temps, entre le passé et le présent à l’instar de l’Abbaye.

PHOTOGRAPHIE AU COLLEGE – A L’ECOLE DU REGARD
Cette année encore, nous aurons le plaisir de retrouver les créations originales de huit classes de collégiens sarthois ayant participé au dispositif « Photographie au collège – A l’école du regard ». Accompagnée par un(e) photographe professionnel(le) et par le plasticien Lucas Grandin, chaque classe a ainsi pu, au fil de l’année, imaginer un travail scénographique de A à Z, depuis l’élaboration du sujet jusqu’à la scénographie et la mise en place de l’exposition.

LA SAISON HORS LES MURS
Si de juin à novembre l’Abbaye Royale de l’Epau est l’épicentre de la Saison photographique portée par le Département de la Sarthe, la photographie s’exporte également hors les murs : sur trois écluses du Département et en centre-ville du Mans sur les grilles de l’hôtel du Département et en gare SNCF.

Thierry Ardouin, Portraits de Graines
Sauvages ou cultivées, merveilles de forme et de couleur, les graines
possèdent une morphologie à la fois nécessaire et bizarre qui suscite
étonnement et contemplation. Symboles de vie, de croissance, de
diversité, de culture aussi, les graines racontent la grande histoire des
hommes. Depuis la nuit des temps, elles voyagent emportées par les
courants marins, les vents, parfois le feu mais aussi avec l’aide des
animaux et des hommes, diffusant l’incroyable diversité du monde
végétal. Semences d’arbres, de céréales, de fleurs, de fruits et de
légumes circulent à travers le monde, sont acclimatées, accueillies d’un
territoire à l’autre : les graines questionnent notre aptitude à imaginer
demain.
Choisies, éclairées et cadrées avec le plus grand soin, les graines
photographiées par Thierry Ardouin, perturbent notre subjectivité de
spectateur : elles deviennent des symboles qui, loin d’une image
générique, interrogent notre rapport à l’origine. Issues, pour la plupart
des collections du Muséum national d’histoire naturelle, ces graines
sauvages ou cultivées venues du monde entier fascinent par leur beauté
formelle : couleurs, textures, contours, apparences, elles captent le
regard, interrogent nos perceptions.

Nicolas Camoisson, Entre terre et mer
Nicolas Camoisson se situe à la croisée des chemins, entre Orient et
Occident. Après de nombreux projets au Moyen Orient, des rencontres
successives lui ouvrent les portes d’un monde encore jamais abordé : les
mers. Au printemps 2021, il est invité à une première résidence sur le
phare de Cordouan, classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, en tant
que photographe et calligraphe. Le phare concrétise cette passerelle
entre l’orient et l’océan : l’océan, un phare, une lanterne, les bancs de
sable, le rythme des marées, l’horizon et encore l’océan... Fasciné par la
beauté du lieu, le photographe réalise de nouvelles résidences au phare,
lui permettant d’explorer différentes techniques et questionnements
autour de la biodiversité à l’embouchure de la Gironde, aussi bien en
apnée qu’en studio. En découle un nouveau travail photographique
autour des grandes lentilles sur les phares du Sud-ouest toujours en
activité et de la maintenance actuel des bouées en mer à bord du navire
baliseur “Le Gascogne”. Gascogne - Nicolas CAMOISSON
Bernard Reignier, De l‘image au rêve
Le photographe cherche habituellement à cristalliser la représentation du sujet à un instant donné. Ici , le mouvement crée une infinité d‘images, imbriquées les unes dans les autres , images que notre œil est capable d’analyser pour recomposer ce mouvement qui donne une vie intrinsèque à l’image. Avec le mouvement, Le sujet s’efface devant la couleur

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