"L’intime, et la chambre ont été au cœur de mon travail de 1983 à 2009.
Des marchands de sommeil du 8 rue juiverie à la centrale pénitentiaire de Clairvaux et à l’hôtel Dieu de Troyes. Du hangar de Sangatte aux chambres réquisitionnées par le Samu social de Paris jusqu’au cellules de la prison de La Santé, mon objectif a été de montrer les conditions matérielles imaginées par notre société pour résoudre – sans y parvenir- l’hébergement des hommes et des femmes en grande difficulté. Nous sommes en démocratie et de ces conditions nous sommes en partie responsables.
Dans l'exposition du Musée des Arts décoratifs, deux photographies de cellules de la série La prison accompagnent trois photographies de la série Chambres précaires 1996-1998 empruntées au musée d'Art Moderne de la ville de Paris".
Jacqueline Salmon.