À travers cette exposition photographique sur le Japon, Samuel Rozenbaum, propose un aller-retour au pays du soleil levant, sans jetlag. Une exposition sur le Japon, c’est dans l’air du temps. Forcément, ça parle de confrontation à une autre culture, de pertes de repères, d’un ailleurs aussi intriguant qu’inquiétant. Devant les clichés humanistes du voyageur photographe, on passe de la solitude extrême à l’émerveillement total.
En une trentaine de photographies, Samuel Rozenbaum nous partage les sensations ambigües de son premier voyage là-bas. Au détour d’un cartel introductif, on apprend que c’est aux chansons de Souchon qu’il doit le fait d’avoir finalement aimé ce voyage. Dans les rues d’Osaka, de Kanazawa ou de Tokyo, il guérit de son mal du pays au rythme des paroles comme il le décrit dans sa chanson Les tribulations d’un peureux au Japon : « Avec Souchon au Japon / Un casque de protection / Dans mes oreilles, je monte le son / La guérison par Souchon ».
Le petit plus de l’exposition ? Une bande sonore conçue et chantée par le photographe lui-même. Une façon d’approcher encore plus ses sentiments à l’état brut. Et finalement, rien d’étrange dans cette démarche pour un gamin des années 90 qui confie que ses vrais parents, ceux qui lui ont tout appris de la vie, sont des chansons et des films.